ACFAS | 531 – Les défis de la formation à distance faisant appel au numérique en enseignement supérieur
Résumé
Au cours des trois dernières décennies, le numérique est devenu omniprésent dans nos sociétés occidentales. Plusieurs études témoignent de l’usage du numérique au quotidien, que ce soit par les aînés (Quan-Haase, Martin et Schreurs, 2016) ou par les jeunes adultes (Mihailidis, 2014). Les établissements d’enseignement supérieur n’ont pas été à l’abri de cette transition vers le numérique (Siemens, Gašević et Dawson, 2015), entre autres à cause de ses effets positifs sur l’enseignement et l’apprentissage (Sung, Chang et Liu, 2016). Avec l’avènement du numérique, la formation à distance en enseignement supérieur s’est aussi transformée, et plusieurs modalités de cours ont pu voir le jour (Siemens et coll., 2015; Skrypnyk et coll., 2015), telles que les cours en ligne, les cours hybrides, les cours mixtes, etc. La mise en œuvre de ces modalités de cours sera favorisée dans les prochaines années dans les institutions d’enseignement supérieur bimodales québécoises (Gouvernement du Québec, 2018) et canadiennes (Bates et coll., 2017) pour leur développement à long terme. Par universités bimodales, nous entendons des institutions d’enseignement supérieur qui offrent des cours en présentiel et des cours à distance. Dans les faits, de plus en plus d’institutions d’enseignement supérieur au Québec, que ce soit au niveau collégial ou universitaire, ont déjà adopté ces modalités de cours, et plusieurs exemples peuvent être consultés en ligne. Toutefois, cette adoption a apporté son lot de défis, tels que la conception et la mise en œuvre de ces cours, les interactions entre les étudiants et l’enseignant ainsi qu’entre les étudiants eux-mêmes, les pratiques enseignantes, l’apprentissage des étudiants, leur persévérance, leur engagement et leur évaluation, pour ne donner que quelques exemples. L’objectif de ce colloque est d’explorer l’état actuel de la recherche au regard de ces défis.
Responsables
Sawsen Lakhal UdeS – Université de Sherbrooke et Nadia Naffi – Université Laval