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L’innovation à la transformation pédagogique en contexte numérique dans l’enseignement supérieur

18 janvier 2022

Investir dans l’humain et dans le développement continu de ses compétences pour collaborer dans un contexte numérique et pour performer avec succès et d’une façon éthique, critique, responsable et durable avec les machines et les technologies émergentes est devenu une priorité de la transformation numérique et de la relance post-COVID. 

Le symposium virtuel « Former pour agir en contexte numérique : CLE de la relance post-COVID » a regroupé le 27 mai 2021 des tables rondes d’experts renommés en milieu de travail, en numérique, en génie informatique, en intelligence artificielle, en psychologie, en anthropologie, en éducation, en technologie éducative et en hypertrucage. Ces experts ont discuté des enjeux et des solutions potentielles pour assurer la formation inclusive, équitable et transformative, la requalification, la mise à niveau et le perfectionnement de la main-d’œuvre d’aujourd’hui et de demain pour un marché du travail en mouvance au sein de la 4e révolution industrielle et de l’ère post-COVID, où la collaboration humain-machine pour une intelligence augmentée est favorisée, voire même attendue.

Le symposium a été organisé en collaboration avec l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). Il a débuté avec le lancement officiel de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) sur les pratiques pédagogiques innovantes en contexte numérique – Banque Nationale, sous le patronage de Madame Sophie D’Amours, Rectrice de l’Université Laval.

La deuxième table ronde était autour de l’innovation à la transformation pédagogique en contexte numérique dans l’enseignement supérieur. Ce qui suit présente un aperçu de ce que les panélistes ont partagé.

Pour visionner l’enregistrement de la totalité de la rencontre, veuillez cliquer ici.

Nadia  Naffi, titulaire de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) sur les pratiques pédagogiques innovantes en contexte numérique à l’Université Laval, a animé la discussion lors de la table ronde du 29 mai 2021.

Les panélistes


Pascale Blanc, Directrice du numérique, Agence universitaire de la Francophonie (AUF)  

 « Au niveau de l’innovation pédagogique, il n’y a pas vraiment de différence qu’elle soit en contexte numérique ou en contexte non numérique. »

Selon Blanc, l’innovation comprend deux éléments importants.
Le premier se trouve au centre de l’innovation et concerne le dispositif d’apprentissage qui doit être centré sur l’apprenant.

Le deuxième soulève l’importance de l’alignement pédagogique. L’enseignant doit s’assurer d’avoir un équilibre au niveau des objectifs d’apprentissage, des méthodes et des activités pédagogiques pour permettre d’atteindre la réalisation des apprentissages.

Pour qualifier l’innovation en contexte numérique, il suffit d’ajouter la capacité à utiliser et à mettre en pratique des outils. Ceux-ci doivent assurer une cohérence au niveau des objectifs, des activités et des évaluations. Atteindre une innovation pédagogique réussie c’est pouvoir répondre à ces différents facteurs.

Blanc présente l’erreur comme un élément autant positif que constructif. D’après elle, il s’agit d’une occasion d’apprentissage pour faire réaliser aux étudiants que les erreurs sont présentes en dehors de leur parcours universitaire. L’enseignant peut donc exploiter l’erreur pour aider les étudiants à se préparer au monde du travail.

« On va avoir appris que tout le monde est faillible et c’est ça qui nous forme en tant qu’à la fois citoyens et futurs travailleurs. »

Blanc présente les innovations sur trois niveaux.

Au niveau de la pratique enseignante, il s’agit de revoir sa manière d’enseigner et quelles technologies adjoindre pour diversifier son enseignement. Cela évite un décrochage des étudiants qui ne peuvent rester en écoute active pendant des cours magistraux.

Au niveau du design de cours et des programmes, il va falloir rythmer les apprentissages pour accorder les moments d’enseignement en synchrone et asynchrone. L’enseignant doit réfléchir aux moments propices pour rassembler ou non ces apprenants. Cela oblige à repenser la structure de son propre cours.

Au niveau des institutions, il est nécessaire de revoir le terme d’éducation.

« L’éducation, ce n’est pas une fin, c’est un moyen pour justement former des citoyens qui vont être dans un monde numérique compliqué avec plein de problématiques éthiques et qui doivent justement devoir s’adapter. »

S’il est possible de comprendre que l’éducation est un moyen, cela permet de réaliser que certaines ressources et certains matériels éducatifs disponibles ne sont pas toujours adaptés aux attentes et aux changements actuels. Il faut donc exploiter les possibilités pour établir des stratégies qui permettent de reconstruire des structures du haut vers le bas et inversement.

Mot de la fin :

« Pour aussi donner juste des mots, ça peut être : virage pédagogique, gestion du changement, collaboration et leadership distribué. »


Ann-Louise Davidson, Directrice du Laboratoire de l’Innovation de l’Université Concordia 

 « Pour moi, l’innovation pédagogique c’est […] le fait de travailler à la transformation de la relation enseignement-apprentissage pour modifier les rôles, donc rendre l’apprenant plus actif et sortir l’enseignant de son rôle de Dieu de la connaissance. »

Davidson ajoute que l’innovation pédagogique est l’action d’ajouter de la valeur à l’apprentissage pour changer nos pratiques, améliorer le succès et la persévérance académiques.

Il s’agit notamment de renforcer l’enseignement afin de la rendre l’expérience d’apprentissage plus transformatrice. Cela sous-entend d’adopter des approches plus inclusives pour tenir compte des conditions qui s’ajoute face au contexte numérique. Par exemple, offrir la possibilité de suivre des cours en synchrone, en asynchrone, dans divers fuseaux horaires, etc.

D’après Davidson, le système d’enseignement souffre de narration et tend à nous rendre accrochés à la narration de contenu. Pourtant, il est possible de passer par le Learning Experience Design (LXP).

 « Quand on parle de LXP plutôt que juste de dire on va penser au contenu, on va penser à comment opérationnaliser les compétences, on pense aux interactions, on pense à par exemple toute la question […] du travail de groupe, comment est-ce qu’on fait pour accompagner des groupes, pour qu’ils deviennent vraiment des équipes en ligne? »

Il faudrait donc créer un design d’expérience pour que les étudiants puissent aller au-delà d’une simple expérience de cours. C’est-à-dire chercher à surpasser la narration et le contrôle de contenu de l’expert de connaissances.

« Si on venait de vivre la première instance de démocratisation de l’innovation pédagogique à l’ère du numérique? Pour reprendre les propos d’Andy Warhol qui disait : In the future everyone will be world-famous in about fifteen minutes. »

D’après Davidson, pendant la pandémie certains enseignants se sont limités à la médiation et à la narration de contenu en ligne. Cela pourrait uniquement être qualifié comme innovatif, dans le sens où l’enseignant aurait choisi cette option pour s’y aventurer.

En parlant de ses projets, Davidson travaille actuellement autour de la création du laboratoire d’innovation de l’Université Concordia. Celui-ci regroupe des étudiants de quatre facultés : John Molson School of Business, Gina Codi school of Engineering, Faculty of Fine Arts, Faculty of Arts and Design. Les participants collaborent ensemble pour répondre aux défis de l’innovation. Des partenaires et mentors de différents secteurs les accompagnent pour co-construire des compétences d’innovation. Il s’agit notamment de pensée critique, de pensée stratégique, de créativité, de collaboration, de communication, de réseautage, de prototypage et de design thinking.

« Les étudiants veulent revenir au laboratoire et plutôt que de les faire revivre l’expérience, je […] les ramène comme des leaders […]. J’espère éventuellement que le laboratoire puisse être géré presque entièrement par les étudiants. »

Mot de la fin :

« Le travail ne fait que commencer. Je pense que c’est très excitant de voir qu’on est capable d’avoir autant de gens qui sont innovateurs. »


Florian Meyer, Directeur du Pôle d’innovation technopédagogique à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke

Meyer cite sa collègue Christelle Lison, professeure à l’université de Sherbrooke, pour éclairer la notion d’innovation.

 « Innover implique de produire une chose nouvelle dans un contexte existant. Il faut distinguer l’innovation de la nouveauté. […] Ce n’est pas nécessairement la nouveauté qui définit l’innovation. Ce qui est nouveau dans l’innovation, ce n’est pas l’objet en question à son contenu, mais bien son introduction dans un milieu donné donc améliorer ce qui existe et ce qui est perçu. »

Il faut donc garder en tête qu’il est possible d’innover sans nécessairement révolutionner un domaine. Meyer mentionne trois facteurs qui favorisent l’innovation.

Le premier élément concerne le type d’innovation. Il est fort possible d’innover sans numérique, donc de rendre curieux et de proposer les possibilités qui sont présentes. Si l’on veut innover avec le numérique, il est nécessaire de connaître et de développer des compétences numériques pour utiliser les outils en question.

Le deuxième élément soulève l’inclusion des parties prenantes. Pour favoriser l’innovation, il est important de réfléchir ensemble sur la mise en œuvre d’outils et de ressources numériques pour ainsi créer des contextes qui facilitent l’exploration et l’expérimentation de ceux-ci. Le troisième élément souligne la documentation. Pour favoriser le transfert d’innovations, les projets doivent être documentés, mis en évidence et être accessibles à tout le monde.

Meyer enchérit la discussion en indiquant les approches similaires entre les termes d’erreur et d’innovation. L’erreur est souvent vue comme source d’apprentissage à travers laquelle on se remet en question pour essayer de comprendre et d’apprendre de son erreur. Pour mettre en place l’innovation, il est nécessaire de réfléchir, de documenter et de réaliser ce qui a été mis en place pour être capable d’adapter et de réguler ce qui a été implanté.

 « Pour moi, l’erreur est aussi source […] d’apprentissage, mais il faut évidemment anticiper les potentielles erreurs et éviter d’avoir des impacts trop négatifs ou […] tout court négatifs sur les apprenants qui bénéficient de l’innovation. »

Avant de présenter ses projets, Meyer annonce que la pandémie a eu des effets positifs sur la prise de conscience et l’importance de l’innovation. Les travaux de groupe ont été un élément clé pour renforcer les projets établis.

Parmi les réalisations de l’équipe et des collègues de Meyer, un centre d’entraide au numérique pour étudiants a été mis en place. Dans celui-ci, les formateurs proposent des solutions pour répondre aux besoins des étudiants. Inversement, les étudiants partagent leurs connaissances et leurs collaborations pour s’entre-aider et s’enrichir sur les réflexions reçues des experts et conseillers pédagogiques du Pôle. Ce projet rassemble des valeurs en termes de diversité et d’inclusion.

« Il y a quelque chose d’extrêmement intéressant en termes d’innovation, qui place les étudiants à un autre niveau dans le rapport au numérique. »

Un projet actuel sur lequel travaille Meyer est celui d’un dispositif d’autoformation dynamique pour l’innovation. Il s’agit d’un outil d’auto-diagnostic qui aide les personnes venant au Pôle de s’autopositionner dans leur représentation du numérique et d’identifier leurs besoins en termes d’innovation pour les aider à les réaliser. L’outil va donc leur proposer des ressources adaptées pour se former avant de pouvoir innover à leur tour.

Un dernier exemple de projet évoqué est celui d’un outil appelé Trajectus. Ce dispositif technopédagogique propose aux étudiants d’effectuer des sorties autoguidées, alimentées par GPS. Accessible aux professeurs et chargés de cours, cet outil se connecte à tout appareil électronique des étudiants : téléphone, tablette, etc. Une fois arrivé sur place, le GPS active une activité pédagogique sur le lieu où se trouve l’étudiant. L’apprenant doit alors effectuer des tâches dans cet environnement. Pour utiliser Trajectus, aucun outil numérique n’est imposé, aucun moment précis n’est demandé et aucun lieu n’est requis pour faire son apprentissage. Cet outil est donc riche en équité, diversité et inclusion.

Mot de la fin :

« L’innovation pédago numérique est accessible à tout le monde et je pense que tout le monde est capable d’innover. On a tous les outils pour pouvoir le faire, mais faisons-le ensemble. »


Bruno Poellhuber, Directeur du Centre de pédagogie universitaire de l’Université de Montréal

« Pour moi, développement innovation technologique et innovation pédagogique vont de pair depuis des décennies, voire des millénaires. »

Poellhuber présente un déroulement historique autour de l’innovation pédagogique. En passant par l’invention de l’écriture jusqu’à l’usage des premières machines d’enseignement, qui ont amené une révolution dans la manière d’apprendre. L’innovation peut donc être perçue historiquement à travers une variété de définitions de différents auteurs :
« une réponse à des problèmes » (Altet, 2006)
« un processus de changement dont le but est l’amélioration. » (Cros, 1998)
« l’action de trouver, de découvrir, d’inventer quelque chose de nouveau par rapport à un environnement donné ou un problème. » (Collerette, 1997)

Or, le terme innovation porte un a priori positif, il n’est pas neutre. Souvent, nous qualifions les personnes qui ne souhaitent pas changer leurs pratiques de « résistants au changement ».

En illustrant les différents modèles d’innovation existants, Poellhuber souligne l’approche gradualiste de l’innovation qu’il emploie au CPU. Il s’agit d’une perspective bottom-up ou l’innovation est développée par les acteurs du milieu.

Finalement, Poellhuber ajoute que l’on peut étudier l’innovation sur différents aspects (compétences, connaissances, développement professionnel, pratiques), sur différents niveaux (enseignants, des étudiants, cadres, système) et à travers différentes approches pédagogiques (recherche-action, recherche collaborative, recherche-développement, etc.).

« Ce qui est important […] c’est d’avoir un dialogue entre les méthodologies de développement puis les méthodologies de recherche, et que l’un et l’autre s’alimentent. Mais le véritable défi […] devient comment on prend des choses qui sont faites à petite échelle pour vraiment les mettre à plus grande échelle. »

Poellhuber intervient en disant qu’aujourd’hui, il est possible d’avoir libre recours à une multitude de moyens de représentation de connaissances. Cela dit, le contenu peut être représenté par des images, de l’audio, de la vidéo, des infographies, etc.

« Diversifier les modes de représentation des connaissances […], c’est un des principes de la conception universelle de l’apprentissage, qui nous amène […] à être moins scripto-centré. »

Poellhuber ajoute qu’ils proposent à ses étudiants la possibilité de pouvoir choisir la façon dont ils vont présenter et rendre leurs travaux.

D’après Poellhuber, pendant une année, il y a eu la mise en place de cellules de collaboration pédagogique avec des conseillers pédagogiques, des représentants de la faculté, des représentants des bibliothèques dans toutes les facultés de la CPU. Une documentation et une programmation de formation ont été réalisées pour offrir un soutien global. Les cellules pédagogiques permettaient de répondre aux besoins et de permettre une collaboration entre les différentes facultés. Il y a donc eu une mise en place de communauté de pratique dans chaque école et facultés.

Aujourd’hui, l’objectif est de pérenniser ces cellules de collaboration pédagogique.

Avec l’établissement d’une collaboration entre facultés, il est possible d’exploiter les possibilités de communication et d’opérations d’accompagnement de programme.

« Ça fait en sorte que nos conseillers pédagogiques, qui sont habituellement soit technopédagogues, soit spécialistes en pédagogie universitaire, connaissent mieux les besoins de chacune des facultés. »

Poellhuber ajoute qu’il y a eu la création d’un incubateur d’innovation autour de la réalité virtuelle immersive. Des études de cas en vidéo 360 degrés ont été développées pour être ensuite utilisées par divers professeurs de manière interdisciplinaire.

Finalement, le directeur du CPU conclut qu’il est nécessaire de visionner les modèles de développement professionnel qui, eux, font appel à la participation collective et à l’apprentissage actif.

 « On pense maintenant en séquence à introduire […] la réflexion sur la conception des activités d’apprentissage. Ce qu’on n’a pas nécessairement fait dans la pandémie. Plutôt que d’avoir les grands nombres, je dirais qu’on essaie de se tourner vers comment avoir de grands impacts. »

Mot de la fin :

« Il faut contrer le discours très négatif des médias et des syndicats sur les désastres de la formation à distance. […] J’ai plein de témoignages de force qui ont expérimenté de nouvelles choses qui veulent conserver. […] Ça a donné lieu à des innovations. »


Sébastien Tremblay, Co-fondateur et directeur du Programme de maîtrise sur mesure en intelligence et transformation, à l’Université Laval 

 « Innovation veut dire repenser la pédagogie, améliorer les pratiques. Puis, innover c’est pour ajuster notre offre pédagogique. »

D’après Tremblay, innover devient plus important dans notre monde plein de transformations. L’essentiel est de viser l’innovation entre l’intersection de l’intelligence humaine et de l’intelligence numérique.

« Mais faire attention de ne pas changer juste pour changer, de ne pas suivre une tendance, puis de ne pas pousser des technologies juste par raison de sophistication. »

En effet, pour que l’innovation ait du sens, il faut d’abord réfléchir aux problèmes existants avant de mettre en place des solutions.

Pour introduire l’innovation pédagogique, Tremblay retient deux éléments clés :la personnalisation et les compétences.

À la fois solution et défi, la personnalisation requiert un aspect technologique et une réflexion sur les structures académiques et les structures de formations.  

Avec le besoin de renouveler les connaissances, il y a aujourd’hui la nécessité de développer des compétences. Il s’agit de savoir comment enseigner des compétences non techniques, qui sont plus abstraites et difficiles à mesurer que des compétentes techniques.

Tremblay souligne deux approches clés pour répondre à la question. Premièrement, dans un univers fictif l’apprenant peut passer par des simulations et des jeux sérieux pour effectuer des erreurs et en vivre les conséquences avant de se réessayer.

 « [ Deuxièmement, ] le prolongement de l’expérience pédagogique par une communauté d’apprentissage qui devient une communauté de pratique qui va au-delà d’un cours ou d’un programme. »

Avec le leadership et la vision de la directrice de l’Université Laval, il y a eu le lancement de l’initiative des chantiers d’avenir. Ceux-ci sont un appel à la Communauté pour repenser la pédagogie universitaire et pour proposer de nouveaux programmes qui pourraient répondre aux nouveaux défis auxquels on fait face.

 « [Il s’agit] de programmes connectés avec le milieu et avec la réalité de l’intelligence numérique axés sur le développement des compétences avec une approche pluri sectoriel, multidisciplinaire. »

En 2019, l’équipe de Tremblay a mis en place un programme MSC professionnel, réalisable en un an. Celui-ci identifie quatre compétences travaillées avec les étudiants:  la créativité, la communication, la résolution de problèmes, la pensée complexe et l’adaptabilité. Ce programme inclut également des activités pédagogiques qui viennent alimenter et faciliter le parcours des études en mode de recherche, de solutions et de co-création.  Par l’innovation de ce projet et de son objectif de personnalisation, le programme MSC contient une certaine équité. Il permet à tout étudiant d’avoir un accompagnement qui lui permet de développer ses compétences et de réaliser ses projets. De plus, ce programme est inclusif, comme il est destiné à tout profil d’apprenants venant de différentes facultés.

Mot de la fin :

« Je finis par dire : personnalisation, si on parle d’innovation. Intersection, intelligence humaine, intelligence numérique puis les compétences. De ne pas sous-estimer le défi de la recherche sur comment bien les mesurer. »


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